La violence conjugale?
La violence conjugale n’est pas synonyme de conflit. Les conflits qui sont le résultat de désaccord sont normaux dans toutes les relations humaines. La violence conjugale est la prise de pouvoir de l’un des conjoints sur l’autre. Cela commence par des dénigrements, du mépris, puis ça s’aggrave en insultes, en injures, en menaces. Un jour commence les coups puis les violences sexistes ou sexuelles. Dans cette situation on parle de violences et de la spirale de la violence. Des périodes de calme suivent les épisodes de violences. La tension monte, l’un surveille l’autre, la peur s’installe, la violence éclate plus ou moins ravageuse. Le conjoint se calme, se repend, redevient charmeur, il s’excuse, le calme revient… mais pour combien de temps ?
Suis-je victime?
Est-ce de l’amour ou de la violence?
Dans les relations amoureuses, le climat n’est pas toujours serein. Il faut savoir identifier le moment où cela va trop loin, faire la différence entre les inévitables conflits du quotidien et l’installation de la violence conjugale.
Dans les points d’alertes ci-dessous repérez ceux qui vous concernent…et dans le doute appelez-nous ou venez nous voir.
Il ou elle vous appelle au téléphone 30 fois dans la journée, relit vos sms, ouvre vos courriers.
Il ou elle dénigre votre travail, méprise votre famille, vos ami-es.
Il ou elle contrôle l’argent que vous avez, regarde les tickets de caisse, demande des comptes.
Il ou elle vous impose des pratiques sexuelles.
Il ou elle vous frappe parfois et s’excuse ensuite.
Il ou elle vous menace, crie et s’emporte devant les enfants.
Chaque réponse positive doit vous alerter, votre relation de couple se dégrade…réagissez !
Si je suis victime…
Si je me sens seule,
Si je n’ose pas appeler ma famille,
Si je me sens humiliée,
Si j’ai peur…
Je cherche de l’aide autour de moi :
A l’école des enfants, je préviens.
A mon travail, j’explique.
A ma famille et à mes proches, je demande de l’aide.
Je prépare mon départ.
Je protège mes enfants.
Je protège mes biens.
Je garde mes papiers précieux (ailleurs que dans la maison commune).
Si je suis témoin…
Je reste vigilant(e).
Je peux prévenir la police des actes de violence constatés.
Je transmets les numéros d’appels utiles.
J’entretiens le lien avec la victime sans jugement et je reste à l’écoute.